Médecins généralistes

Notre société fait face aujourd’hui à l’accroissement très rapide de ce que l’OMS nomme les NCD « non communicable disease » autrement appelées « maladies de civilisation ». On estime aujourd’hui que, en France, 20 à 30% de la population serait atteinte de l’une de ces pathologies. Loin de régresser leur prévalence augmente au contraire de façon rapide. Troubles de la fertilité, diabète, obésité, maladies inflammatoires, cancers, pathologies neurodégénératives… toutes ces pathologies pèsent de façon lourde tant sur la santé publique qu’à l’échelle individuelle.

Or de plus en plus de scientifiques alertent depuis plusieurs années sur l’implication des polluants environnementaux et particulièrement des perturbateurs endocriniens dans le développement des pathologies de civilisation. Néanmoins, définir avec précision leur part de responsabilité reste difficile en raison de nombreuses interrogations sur leurs mécanismes d’action, la multiplicité́ des substances concernées et des voies d’exposition, ainsi que sur les fenêtres d’exposition critiques. Pour approcher le phénomène de façon pertinente, la notion d’exposome a été mise en avant, définie par l’ensemble des expositions environnementales auxquelles est soumise une personne tout au long de sa vie. Ainsi, selon l’INSERM, les facteurs environnementaux pris dans leur ensemble seraient à l’origine de plus de 70 % des maladies non transmissibles. Par ailleurs, d’autres études cherchent à déterminer l’implication précise des PE dans certaines pathologies, et l’INSERM dans son expertise collective 2022 fait état de présomptions fortes de lien entre certains produits et certaines pathologies.

Le médecin généraliste est au coeur de cette problématique puisqu’il prend en charge des patients atteint de NCD au quotidien. Mais plus encore il est aux premières loges de la prévention, particulièrement lorsqu’il est au contact de sa patientèle de femmes en âge de procréer, de femmes enceintes et d’enfants.
Beaucoup de questions se posent alors à lui. Que sont exactement les perturbateurs endocriniens ? Ou les trouvent on ? Quels sont leurs mécanismes d’action ? Quel est le lien scientifique établi entre PE et pathologies ? Quelles sont les méthodes engagées par les autorités sanitaires pour y faire face ? Et surtout quels conseils pertinents et quelle surveillance proposer à chaque patient en fonction de sa situation.

C’est à toutes ces questions que répondra cette formation donnant ainsi l’occasion aux médecins d’appréhender avec précision le raisonnement en santé environnementale.

La formation débute dès que vous le souhaitez.